2 - Reconnexion à soi : Identifier ce que vous savez déjà bien faire.
Se reconnecter à soi grâce au modèle permaculturel
2. Le problème est la solution.
Vous avez rencontré des problèmes et vous avez tenté de mettre en place des solutions qui ne marchaient pas ? Il est fort à parier que ce sont les solutions mises en place qui ont entretenu le problème. Ou bien que le problème aurait pu être le levier d’une solution.
– Prenez votre cahier de route et notez vos trois échecs ou difficultés professionnelles et/ou scolaires les plus marquantes.
– Pour chacun de ces échecs, notez ce que cela vous a permis de comprendre de vous, ou bien l’enseignement que vous avez pu en tirer.
– Si vous ne parvenez pas à faire cet exercice seul, il est possible que l’échec que vous avez choisi ne soit pas encore digéré. Ce n’est pas grave, soit passez à autre chose, ou bien demandez à un.e ami.e bienveillant.e de vous aider à y voir plus clair. Il ou elle saura peut-être vous dire en quoi cette expérience a pu être positive pour vous.
– Vous pouvez maintenant remercier profondément la vie de vous avoir permis d’avancer, d’évoluer, de trouver des ressources pour faire face et changer la situation. « Tout ce qui ne remonte pas en conscience revient sous forme de destin » disait Carl Gustav Jung. Autrement dit, tout ce qui n’est pas résolu se transforme en destin et revient à soi dans la vie. Si vous avez résolu une difficulté, vous pouvez imaginer qu’elle ne se représentera pas.
Dans cette vidéo, vous trouverez une formidable illustration de ce que signifie « le problème est la solution ».
Dans ce discours, Aurélien Barrau nous dit que tant que nous considérons que nous sommes la solution, nous n’aurons pas compris que nous sommes également le problème. Il nous faut déjà intégrer les faits imparables de la décroissance et de la chute de nos écosystèmes, avant de pouvoir retrouver un rapport sain à la nature, à notre monde, au vivant dont on fait parti, aux ressources qui nous sont données et que l’on peut donner.
En d’autres termes, si l’homme est le problème de toutes les causes de destruction du vivant sur terre, il est également la solution ; et c’est avec des prises de conscience conséquentes et des changements de paradigmes radicaux qu’il deviendra possible d’envisager le monde de demain. Dans l’attente, et parmi tous les changements systémiques à entreprendre, il est primordial de choisir des métiers qui ne font plus table rase du vivant.