6 - S'orienter : Passer à l'action.
Sortir de l'impuissance apprise ou comment passer à l'action.
Un article qui nous inspire…
La théorie du chaos : lorsque le battement d’ailes d’un papillon peut tout changer – Nos Pensées
1. Surmonter ses peurs.
Vous savez maintenant ce pour quoi vous êtes fait, votre niche écologique, votre milieu préféré pour évoluer, grandir, vous épanouir. Vous vous êtes inspiré de vidéos, de métiers plus vertueux pour le monde et les écosystèmes. Vous avez maintenant un design de vie personnel et professionnel.
Il est temps de passer à l’action.
Mais peut-être… Vous avez peur ? Peur d’y aller, de franchir le pas, de ne pas être à la hauteur, de déséquilibrer ce que vous avez et de trouver un nouvel équilibre précaire. Peut-être que vous craignez pour votre situation financière. Cette raison est toujours la mauvaise car si vous êtes dans votre niche, vous êtes au bon endroit pour cultiver l’abondance dans votre écosystème. Vous avez peur quand même ? Ok.
Faisons l’exercice du pire….
Dites-moi ce qui pourrait arriver si vous ne réussissiez pas votre projet ?
Et maintenant, dites-moi ce qu’il pourrait encore arriver de pire?
Et encore de pire ?
Et encore de pire ?
Cet exercice sert à voir combien nos ressources sont nombreuses. L’objectif de ce système est de vous permettre d’analyser ce que vous devez faire pour gérer une situation donnée, qu’il s’agisse de faire appel à vos amis, de passer un coup de fil ou, tout simplement, de déstresser en acceptant de lâcher prise.
On voit bien ici qu’on touche vite à l’irrationnel et cela permet finalement de relativiser. Mais cela permet également de faire le point sur nos ressources. Nous avons tous des ressources internes et externes.
Et vous, après avoir fait cet exercice, avez-vous identifié vos ressources internes et externes ?
Méditation pour surmonter ses peurs.
Tout d’abord il est essentiel de comprendre ses peurs. Elles nous permettent de nous préparer aux dangers, elles sont donc utiles. Mais parfois elles nous empêchent d’agir avec justesse quand elles sont envahissantes.
Il est pourtant possible de les dépasser. Évidemment ici nous n’abordons pas les peurs envahissantes, pathologiques qui ont trait aux attaques paniques, aux angoisses, qui doivent faire l’objet d’une psychothérapie.
Il est possible d’accueillir ses peurs, de faire connaissance avec elles, de les apprivoiser, et d’approcher en quoi elles nous sont utiles. Si vous avez rencontrez dans votre vie des périodes traumatisantes, je vous propose de travailler avec de toutes petites peurs. Laissez vos peurs envahissantes ou trop importantes pour une psychothérapie.
La peur nous rend capable de répondre aux aléas de la vie. Soit en affrontant, par l’attaque. Soit, en évitant, par la fuite.
Reconnaître sa peur quand elle surgit.
- Ressentir la peur dans son corps.
- Identifier en quoi elle est utile.
- Mettre en place des stratégies d’apaisement qui réduisent temporairement la difficulté. Même si elles ne suppriment pas l’existence de notre peur, ces stratégies ponctuelles peuvent servir temporairement à se calmer :
– Faire une méditation pour apaiser son mental :
– Faire une respiration au carré. (Vous en trouverez de nombreux exemples sur Youtube.)
– Faire l’exercice des 4 éléments :
– Faire des exercices de cohérence cardiaque. (Vous en trouverez des gratuites sur Youtube).
Dans toutes peurs il y a un désir qui se cache.
Mes peurs sont forcément utiles. Elles m’indiquent quelque chose de moi-même. Et je peux identifier à quel besoin elles correspondent, à quel désir elle sont liées.
À vous de jouer :
Ma peur de …. Est en fait un désir de…
Par exemple, ma peur de ne pas avoir de revenu est en fait un désir de subvenir à mes besoins. Ma peur de ne pas avoir de travail répond à mon désir d’être utile dans la société.
Quand on a peur on a quelque chose à protéger, il vous faut réussir à comprendre ce que vous souhaitez protéger.
Si vous pensez vouloir protéger une rémunération, essayez de creuser plus loin. Qu’est-ce que vous permet cette rémunération ? Peut-être qu’elle vous permet de couvrir vos besoins (manger, avoir un toit) mais aussi de partir en vacances en famille par exemple.
Et quand vous souhaitez protéger vos vacances en famille, qu’est-ce que vous voulez protéger encore ? Peut être la découverte, les moments conviviaux, le repos.
Réfléchissez encore un peu… Est-ce que votre nouvelle activité vous permettra d’avoir encore des découvertes, des moments conviviaux, du repos ?
À vous de jouer, que cherchez vous à protéger dans le fond ?