5 - Reconnexion à soi : Choisir sa meilleure vie.
Le temps du choix
2. Qu'est-ce qu'un design dans la permaculture ?
« Quand on n’arrive plus à faire avec le cœur ce que l’on fait, on ne le fait plus bien. »
Il est à priori difficile de comprendre le lien entre la permaculture et l’orientation vers un nouveau métier. En vérité, rien de plus simple. Il suffit de comprendre que tout se répond dans l’univers.
On peut tirer des lois communes à toutes les organisations de la nature. Si bien que l’écologie, l’économie, l’entreprise, la ville, l’organisme, la cellule… respectent les mêmes lois d’organisation et de régulation.
Vous pouvez lire à ce sujet l’excellent Joël De Rosnay, “le Macroscope, vers une vision globale” aux éditions du Seuil (1975 – sans avoir pris une ride !).
Au potager.
Au potager, la permaculture est une démarche qui vise à aménager des écosystèmes en jardinant avec la nature et non contre elle. L’idée étant de la déranger le moins possible, voire de contribuer à la régénérer, en créant des interactions vertueuses, permanentes et résilientes. La permaculture est la culture de la permanence.
Le «design» en permaculture, c’est l’étape qui part de l’observation pour aboutir à l’aménagement ou à la mise en forme de son projet. Dans un premier temps, on n’intervient pas et on récolte des informations. Ensuite, on conçoit, puis on met en place.
Observation / conception / mise en place
OBREDIM pour : Observer, Bordures, Ressources, Evaluation, Design, Implémentation et Maintenance.
Toutes les recommandations clés du Design en Permaculture sont reprises dans cet acronyme.
Récolter des informations qui serviront à comprendre le fonctionnement de l’écosystème local. Sans jugement ni attente, on observe, idéalement sur un an. Il ne s’agit pas d’une réelle étape mais plutôt d’un processus continu.
Il peut s’agir des limites physiques (bordures avec le terrain du voisin, topographie…), mais aussi immatérielles (limites légales, financières…)
Il s’agit de toutes les ressources dont on dispose pour avancer dans le projet. Ressources humaines, financières, matérielles, naturelles …
Il s’agit d’une étape clé. A la lumière des éléments récoltés lors des 3 étapes précédentes, on définit ses objectifs et ses besoins. On identifie les faiblesses et les forces de son projet. On invente des solutions. On répond à la question : par quels moyens va-t-on aboutir à la conception finale ?
Il s’agit d’un processus créatif facilité par les étapes précédentes. Il faut chercher des synergies entre tous les éléments identifiés, et se souvenir de partir du général pour aller vers le particulier. Pour un terrain, un bon plan cadastral constitue une bonne base de travail. Ne pas oublier de penser à la chronologie de la mise en œuvre !
C’est parti, on démarre les aménagements !
Si le design a bien été pensé, il n’y aura pas de changement majeur à prévoir, (hors évènement imprévisible). La maintenance consistera à l’entretien du système, et bien sûr, à l’observation !
Dans notre vie.
La permaculture vise à aménager son espace temps, relationnel et de vie en acceptant ce qui vient à nous et non contre ce qui nous arrive. L’idée est également de créer des opportunités pour générer de l’abondance dans nos vies, et de créer une dynamique de vie durable, c’est à dire suffisamment saine pour durer dans le temps sans nous épuiser.
Pour réaliser un design de vie professionnel et personnel, on peut utiliser également la méthode OBREDIM.
Récolter des informations qui serviront à comprendre le fonctionnement de l’écosystème local. Sans jugement ni attente, on observe, idéalement sur un an. Il ne s’agit pas d’une réelle étape mais plutôt d’un processus continu.
Dans l’idée de bordures, on voit quelles sont les richesses produites entre deux zones grâce à leur connexion. Cette étape va consister à regarder nos compétences professionnelles acquises, nos qualités, nos connaissances, ce que l’on aime et ce que l’on est profondément (en d’autres termes, ce que l’on a fait tout au long de ce parcours), pour voir comment les utiliser sur d’autres zones d’activités, d’autres métiers.
Il s’agit de toutes les ressources dont on dispose pour avancer dans le projet. Ressources humaines, financières, matérielles, naturelles …
Il s’agit d’une étape clé. A la lumière des éléments récoltés lors des 3 étapes précédentes, on définit ses objectifs et ses besoins. On identifie les faiblesses et les forces de son projet. On invente des solutions. On répond à la question : par quels moyens va-t-on aboutir à la conception finale ?
Il s’agit d’un processus créatif facilité par les étapes précédentes. Il faut chercher des synergies entre tous les éléments identifiés, et se souvenir de partir du général pour aller vers le particulier. Pour un terrain, un bon plan cadastral constitue une bonne base de travail. Ne pas oublier de penser à la chronologie de la mise en œuvre !
C’est parti, on démarre les aménagements !
Si le design a bien été pensé, il n’y aura pas de changement majeur à prévoir, (hors évènement imprévisible). La maintenance consistera à l’entretien du système, et bien sûr, à l’observation !
Alors ?
Avez-vous observé de grandes différences entre les étapes d’un design en permaculture et les étapes d’un projet de transition professionnelle ? Sans doute que non… Car les mêmes lois s’appliquent.